lundi 26 novembre 2012

MAQUETTE PHYSIQUE OU 3D : TRADUIRE ET VALIDER UN PROJET









A l'heure ou l'échelle temporelle se fait toujours de plus en plus étroite, la fabrication des maquettes physiques est considérée par beaucoup comme chronophage quand l'outil 3D permet une réalisation rapide et performante du concept architectural. Pour autant chez AFAA le logiciel de dessin 3D est perçu comme un complément à la maquette physique. Carton plume, cartonnette, polystyrène expansé, équerre, pinces ou cutters... sont toujours des outils d'actualité ! La représentation physique du projet passe certes par le respect scrupuleux des plans mais demande aussi ingéniosité, habileté des mains... et de la tête pour obtenir l'effet escompté.

Le dessin d'architecture est un langage qui parle à tous les professionnels que leurs études ont formé à combiner, assembler spatialement les informations des plans, façades et coupes d'un projet.
Lors des présentations des projets, une maquette physique permet souvent aux interlocuteurs d'appréhender le projet d'une manière ludique et rapide. Elle agit comme un prototype et permet de faire sentir les espaces architecturaux, les volumes, d'illustrer la prise en compte de la topologie du terrain et de l'environnement bâti existant. Le spectateur d'une maquette peut tourner autour de son objet architectural, choisir son angle de vue, s'approcher, reculer et appréhender à sa guise les subtilités du projet.
En complément, les logiciels 3D permettent de dresser des perspectives extérieures ou intérieures, réaliser des simulations et créer les ambiances.
Le travail 3D et la maquette physique sont finalement deux perceptions du projet et fonctionnent selon deux rythmes différents. La maquette physique fige le projet à un instant T, fixe en somme l'essentiel du projet et permet souvent de valider les choix. L'outil 3D permet avec efficience d'apporter des modifications en un clic avec toutefois la tentation de tomber parfois dans le détail d'une manière anticipée dans les étapes du projet.